Cette fiction appelée réalité

Il existe une réalité objective, mais nous ne pouvons pas la voir. Tout ce que nous pouvons saisir est notre propre perception de cette réalité. Cette perception diffère entre chaque individu.

Il est de notoriété publique que si nous demandons à vingt personnes de décrire un incident qui vient de se produire, nous aurions vingt versions différentes du même incident. La raison est que notre réalité est fortement biaisée par notre banque de références.

Cette banque personnelle de références est composée d’un amalgame de toutes les expériences que nous avons vécues dans le passé et un composite des déductions que nous avons inconsciemment fait à la suite de chaque nouvelle expérience. Certaines de ces déductions peuvent être justes et d’autres peuvent être complètement erronées. Pourtant, c’est avec cette banque de référence et toutes ces conclusions que nous considérons et voyons le monde qui nous entoure.

C’est également à partir de cette banque de références que nos croyances fondamentales se créés. Les croyances sur notre identité, sur ce que nous sommes, sur la vie en général, sur la religion, les relations, l’humanité et à peu près tout ce qui existe. Encore une fois, certaines de ces croyances peuvent être exacts, pertinentes ou tout simplement fausses, mais elles ont une emprise quasi complètes sur la façon dont nous comprenons et interprétons la réalité. Ou notre réalité devrais-je dire. D’une certaine manière, nous voyons une réalité qui correspondant à nos croyances.

Cette réalité objective, une fois déformée par nos références et nos croyances fondamentales, doit faire face au barrage médiatique omniprésent. Mais nous pouvons vivre et nous développer. Nous pouvons voir la lumière là où il y a l’obscurité. Nous pouvons voir la vérité là où règne le mensonge. Sans être l’explication de tous nos travers, cela peut expliquer, ne serait-ce que partiellement – pourquoi certaines de nos actions et comportements ne mènent pas toujours aux résultats escomptés.

La perception de soi

L’une des plus célèbres histoires sur la perception et ses limites est probablement celle de Roger Bannister, le premier athlète à couvrir le mile (1610 m environ) en moins de quatre minutes.

Pendant des années, la croyance était que courir une telle distance en quatre minutes était physiquement impossible. Que personne ne pourrait jamais y arriver. Mais ils avaient tort. En 1954, Roger Bannister a brisé cette conviction en parcourant cette distance en 3 minutes et 59,4 secondes. Le monde entier était surpris. De nos jours, des sportifs amateurs battent ce record pour le plaisir.

Est-ce que la perception est plus importante que la réalité ?

Dans notre vie quotidienne, je dirais que notre perception de la réalité est plus importante que la réalité elle-même. Ce n’est pas que la réalité objective n’a pas d’importance. La réalité reste ce sur quoi nous basons nos perceptions, mais les perceptions sont ce qui rend la réalité réelle.

Si nous ne croyons pas en quelque chose, comment pourrait-elle être vraie ? Jusqu’à ce que nous commencions à croire que nous le pouvons, nous ne le pouvons pas.

Questionnez-vous ce que les autres disent ou conformez-vous simplement à ce qu’ils croient impossible ?

Y a-t-il des choses dans votre vie qui semblent impossibles simplement parce que personne ne l’a fait avant ?

A quelles aspirations avez-vous renoncées à cause des autres ?

Kaizen

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