Est-ce que votre passé vous défini ou vous affine ?

Gustav Mahler, le célèbre compositeur autrichien eu un passé tragique. Sept de ses frères et soeurs sont morts avant d’avoir pu atteindre l’âge adulte. Son père était alcoolique, violent et sa mère avait un handicap. Devenu parent lui-même, sa fille de quatre ans est décédé tragiquement. Un jour, son médecin lui annonça que son coeur s’était affaibli et qu’il ne pouvait espérer vivre beaucoup plus longtemps.

Au milieu de ces tragédies, Gustav Mahler a également réussi à trouver des moments de joie dans sa vie. Alors que sa santé se détériorait, il a écrit sa neuvième symphonie. Un chef-d’oeuvre qui contient des passages mélancoliques faisant probablement référence à la tristesse qu’il avait pu éprouver, mais aussi des passages plus légers, plus joyeux.

Après avoir traversé de si nombreuses tragédies, Gustav Mahler aurait été excusé s’il avait laissé son passé le définir. Il aurait pu croire que rien ne pouvait être bon dans sa vie et renoncer à ses rêves de devenir compositeur. Mais il a décidé d’embrasser son passé, lui permettant de devenir une partie intégrante de sa vie.

Nous avons tous un passé

Pour certaines personnes, il est aussi tragique que celui de Gustav Mahler. Pour d’autres, les circonstances sont moins tragiques, mais la douleur n’en demeure pas moins réelle.

Nous ne devons pas permettre une telle douleur nous paralyser de façon permanente. Nous devons encore moins en faire une excuse que la vie nous a donné pour justifier nos actions.

Toutes ces expériences peuvent finir par nous définir. Nous pouvons nous considérer comme divorcés, limogés, maltraités ou abandonnés. Ou nous pouvons permettre aux événements du passé nous perfectionner.

Nous devons intégrer nos expériences et les leçons du passé pour bâtir notre résilience. Ce faisant, nous pouvons réaliser des choses incroyables en dépit, et peut-être à cause, de la douleur de notre passé.

Kaizen

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