Etre ou ne pas être ?

Mark Twain nous dit que dans vingt ans, nous serons plus déçu par les choses que nous n’avons pas faites que par celles que vous avez faites. Il est donc essentiel de sortir de notre zone de confort, de défier intelligemment notre sécurité. L’évolution même est une question de lutte. Voilà comment la première cellule vivante qui existait il y a quelques 400 millions d’années est finalement devenu l’Homme tel que nous le connaissons aujourd’hui. Cette lutte nous a permis de devenir tel que nous sommes, de nous développer et de croître. Une leçon que nous avons tendance à oublier.

Il y a quelques années, nous n’avions pas le choix. L’homme devait se battre pour sa survie. Les choses ont changé. Dans le monde d’aujourd’hui, il est relativement facile de trouver une niche sécurisé et rester tranquillement dans un environnement apparemment sécurisé. Cependant, rester tranquillement, n’est pas la raison pour laquelle nous vivons. Tout comme cette cellule, nous devons nous développer, nous devons grandir.

Il n’y à que deux choix possibles dans cette situation : La croissance ou la stagnation suivi de dégradation. C’est une loi de la physique et une loi de la nature auxquelles il n’est pas possible d’échapper. Pourtant, et même si nous sommes conscients de ce fait, la tentation d’essayer de les contourner et maintenir le statu quo prévaut.

La raison pour laquelle le statu quo semble attrayant est qu’il reflète en lui la promesse de sécurité. C’est une croyance commune que le mal que nous connaissons est meilleur que le mal que nous ne connaissons pas. Pour autant, c’est une fausse hypothèse et une croyance très limitante.

Certains efforts sont nécessaires pour maintenir le corps en forme physique et certains défis sont nécessaires pour garder l’esprit en forme. Rien ne pousse dans le vide. Les forces opposées doivent être remplies. La croissance ne peut se produire et ne peut se trouver dans la zone de confort. L’esprit humain n’est pas affaibli par l’activité, il se nourrit et s’étend grâce à elle.

L’auteur Helen Keller nous dit que la sécurité est avant tout une superstition. Qu’elle n’existe pas dans la nature ». Éviter le danger n’est pas plus sûr à long terme qu’une exposition pure et simple. La vie est une aventure audacieuse ou n’est rien.  »

Elle a raison sur de nombreux points. Rien n’est réellement certain et la sécurité est une notion qui n’existe pas vraiment. Pour autant, il y a une façon de maximiser nos chances d’être sécurisé. Cette façon est de maximiser nos ressources personnelles. Cela se fait en relevant des défis, en surmontant des obstacles. Cela se fait en poussant nos facultés dans leurs limites, dans leurs processus et leur croissance.

Des efforts doivent être faits pour découvrir toutes les saveurs que la vie a à nous offrir. Nous devons essayer de devenir tout ce que nous pouvons être et en réaliser tout ce que nous sommes capable de réaliser. Voilà le secret d’une vie épanouissante. C’est l’une des seules façon pour que, lorsque le rideau final tombe, les regrets ne viennent pas nous hanter.

Kaizen

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