Excuses : En chercher et en faire

Est-ce que vous êtes du genre à chercher des excuses lorsque les choses ne se déroulent pas comme vous l’aviez prévu ? Avez-vous déjà négligé de prendre la responsabilité des événements et des circonstances de votre vie ? Ce sont tous des signes subtils qui indiquent que les excuses ont une grande place dans votre vie vous empêchant de vivre à votre plein potentiel.

Chercher des excuses

Venant de Ex Causa ou cause extérieure, ce mot véhicule à lui tout seul la faiblesse intérieure d’un individu. Certes, des événements extérieurs viennent modifier nos plans et ce qui compte c’est notre aptitude intérieure à réagir afin d’apprendre de ces événements.

Celui qui s’excuse longuement n’apprend rien car en clamant son incapacité il ne fait que s’appauvrir encore plus. Un bon « désolé », franc et direct, suffit largement pour conserver la confiance de ses troupes. Un chef qui commet des erreurs, c’est normal car après tout c’est un être humain et donc faillible. Seulement lui, il a appris de son erreur et maintenant il est encore plus fort. Il saura encore mieux protéger ceux qui ont confiance en lui. Nous sommes tous des chefs, des guerriers en puissance et le nombre de cicatrices est un réconfort certain pour les moins aguerris.

Faire des excuses

Si quelqu’un vous réclame des excuses, il y a deux situations :

Vous êtes fautif et vous savez que cela va chauffer pour votre matricule, alors plaidez coupable. Faites vos excuses promptement du fond du cœur et avec la plus grande dignité. Ainsi tout le monde sera sauf même si vous avez détourné 100 Millions d’euros, la peine sera plus clémente… et l’on dira que « sous le stress, il a craqué », « la tentation était trop grande », « il a pété un câble », « sa danseuse lui a monté la tête », « ses problèmes familiaux ont troublé sa lucidité », etc…

Vous n’êtes pas fautif, à ce stade, prenez tout votre courage à deux mains, regardez-le droit dans les yeux, fixement, la tête bien droite et le corps décontracté. Même si le temps vous paraît interminable, votre concentration est telle qu’un battement de paupière est impossible. Il y a de fortes chances que le plaignant baisse les yeux le premier. Une fois cela fait, restez en paix, ne souriez pas et laissez-lui une porte de sortie pour qu’il sauve la face. Hocher la tête pour accepter sa proposition et, toujours en silence, sortez de la pièce dignement et sans emphase. Après vous constaterez avec quelle rapidité ledit réclamant minimisera l’incident pour le faire oublier au plus vite…

Kaizen

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