L’Homme, cet animal étrange…

En tant qu’espèce, nous sommes assez drôle. Nous pouvons afficher les qualités les plus nobles et sommes capables du pire. Pendant un moment, nous ne ressentons aucune peur et parfois nous sanglotons à la vue de notre propre ombre. Nous sommes des créatures de paradoxe remplis d’incohérences et de contradictions.

Nous sommes tellement habitués à nos particularités et singularités que nous ne les remarquons plus. Il n’est donc pas étonnant que nous avons des épisodes de confusion et d’incompréhension. L’homme est une machine très complexe. Il voit ce qu’il veut voir, indépendamment de la réalité et croit ce qu’il veut croire, peu importe où se trouve la vérité.
Il est prêt à mourir pour sauver son honneur et risquer de la perdre pour gagner quelques euros. Ce n’est probablement pas un hasard qu’Honoré de Balzac a écrit plus de 90 ouvrages (contes, romans et essais) sur la condition humaine et l’a appelé, « La Comédie Humaine ».

Nous sommes parfaitement imparfaits

Dans toutes les circonstances, nous avons deux principaux choix : s’arracher les cheveux de désespoir ou rester Zen en sachant que les choses se déroulent comme elles le doivent. Le choix que nous faisons va faire la différence entre une vie pleine de désespoir et une vie de magnanimité et de contentement.

Un homme très sage marchait dans la chambre de sa fille et la trouva très triste. Il a demandé la raison de sa tristesse et elle a répondu qu’elle était malheureuse parce que sa chambre n’était jamais comme elle le souhaitait.

Il a poursuivi en expliquant que la raison de sa tristesse était qu’elle avait qu’une seule façon d’être heureuse : que tout soit à sa place mais avait des milliers de façons d’être mécontente : quand une seule chose soit déplacée. Nous, aussi, pouvons apprendre de cette petite histoire.

Si notre monde doit être logique et bien ordonné pour que nous puissions vivre dans la paix et le bonheur, nous ne serons jamais heureux. D’autre part, si nous pouvons accepter que ce qui est, est … et ce qui n’est pas, n’est pas, cette petite planète qui est la nôtre, avec toutes ses particularités, sera un endroit agréable à vivre.

Ces amis considérés comme ennemis

Dans les prisons, ils ont une façon de punir les détenus récalcitrants et indisciplinés. Ils les placent à l’isolement où rien ne se passe et où l’ennui règne en maître. Après un isolement (ennui) trop prolongé, certaines personnes craquent et perdent leurs esprits. La douleur causée par l’ennui peut devenir insupportable. Voilà où une certaine dose d’incertitude, de confusion d’anxiété peut venir à la rescousse.

Si la vie était ordonnée, prévisible et bien organisée, elle pourrait rapidement devenir incroyablement ennuyeuse. Nous avons besoin d’incertitude, une certaine appréhension et même un peu de confusion pour la pimenter.

Sigmund Freud nous dit qu’il n’y a pas d’accidents. Un point de vue qui n’est pas universellement partagé mais qui mérite une certaine attention. Combien de fois avons-nous vu des gens créent des problèmes pour eux-mêmes ? Il y a deux raisons à cela. L’auto-flagellation ou la nécessité de lutter contre l’ennui.

La réalité ?

On nous dit que « la vérité vous rendra libres. » Mais libre de quoi ? Nous regarder tels que nous sommes va nous libérer de tous les jeux auxquels nous jouons pour justifier certains de nos comportements. Nous sommes parfaitement imparfaits avec notre propension à paresser. Nous devons apprendre à accepter la responsabilité de tout ce mal que nous avons fait, l’admettre, essayer de réparer quelque dommages que nous avons créés, apprendre de ces erreurs et ensuite nous pardonner.

En suivant cette ligne de conduite, nous ne serons pas tenté d’expliquer ou de justifier nos actions. La vérité peut nous rendre libre, mais d’abord nous devons avoir l’intégrité et le courage de regarder la vérité et l’accepter tel qu’elle est.

Personne ne conteste l’importance d’une grande image de soi; tant qu’elle est conforme à la réalité. Cette réalité doit inclure le fait que nous sommes des créature d’émotions, que nous avons nos faiblesses et que nous ne prenons pas toujours les meilleures décisions. La vie peut être complexe. Nous ne connaissons pas toujours tous les faits …  nous faisons de notre mieux, mais parfois cela ne suffit pas.

Il m’a fallu beaucoup de temps pour me voir comme je suis vraiment et accepter cette réalité. Je crois maintenant que j’en sais un peu plus sur la condition humaine et cela explique beaucoup de choses sur le comportement que je vois autour de moi.

Kaizen

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