Pourquoi pensez-vous que le film Fight Club – dont la suite vient d’être annoncée – était si populaire auprès des spectateurs ? Pourquoi tant de gens ce sont identifiés à ce film ? Tout simplement parce qu’il nous montre comment un homme évacue son mal-être lié au travail par la violence. C’est à peu près ce que nos emplois peuvent nous pousser faire.
La monotonie pourrait réellement nous tuer
Après être passé pas la courbe d’apprentissage de nos emplois, les choses commencent vraiment à se ressembler. Au début, les choses n’étaient pas si mal. Nous avons eu de nouvelles rencontres, de nouvelles tâches à apprendre, de nouvelles responsabilités à maîtriser. Mais pour beaucoup d’entre nous, ces jours sont désormais un lointain souvenir. Nous arrivons maintenant dans la routine, à classer nos dossiers, répondre à nos e-mails et résoudre les mêmes problèmes que nous avons déjà résolu hier. Et nous pouvons nous attendre à faire la même chose demain.
Non pas que chaque personne avec qui nous travaillons avec est insupportable, mais dans la plupart des emplois, il existe au moins une personne qui apparaît comme extrêmement gênante pour nous. Nous sommes obligés d’exister à côté d’elle. Tôt ou tard, son rire devient insupportable, la même vieille blague devient ennuyeuse… mais nos managers ne semblent pas voir ce mal-être.
Ce n’est pas que nous détestons tous nos supérieurs hiérarchiques, il y en a de très bon mais bien souvent ils ne semblent pas comprendre que la fonction qu’ils occupent n’est pas si difficile que ça. Ils ne semblent pas comprendre que nous pourrions probablement faire leur travail aussi bien qu’ils le font. Ils prennent leur position d’autorité pour acquise et oublient de nous prouver le talent que leur autorité est censée représenter.
Parallèlement, ils oublient que nos emplois sont à l’origine du leur. Ils oublient que sans nous, ils seraient en train de faire le travail que nous faisons. Ils nous doivent quelque chose pour cela.
Ce que nous obtenons est disproportionné par rapport à nos efforts
Une augmentation ? Tout ne tourne (fort heureusement) pas autour de l’argent. Un remerciement sincère est souvent plus valorisé que quelques heures supplémentaires payées.
Notre créativité est étouffée
Beaucoup d’entre nous travaillent pour des entreprises construites autour de procédures. De règles strictes qui régissent les tâches que nous faisons, la manière dont nous pouvons interagir avec nos collègues, parfois même quand et comment nous pouvons faire une courte pause. Si nous avons une nouvelle idée sur quelque chose, nous devons faire face à une successions de refus ou, dans le meilleur des cas, de scepticisme avant qu’elle ne termine sa course dans la poubelle. Mais les gens sur le terrain savent généralement très bien ce qui pourrait fonctionner et ce qui ne peut pas.
Si nous pourrions être écouté de temps en temps, ils comprendraient que nous pourrions avoir quelque chose de vraiment utile à partager. Nous pourrions effectivement avoir une bonne idée ou deux.
Beaucoup d’entre nous passent plus de la moitié de nos heures d’éveil dans notre travail. Nous nous nous levons pour nous préparer et être à l’heure au bureau pour enchainer nos 8 heures de travail. Nous reprenons la route pour rentrer chez nous où nous avons cette petite fenêtre de temps où l’on peut essayer de faire quelque chose d’autres.
Ce n’est pas beaucoup, mais pour beaucoup d’entre nous, c’est réellement le meilleur moment de la journée. Tout le reste du temps, nous voyons les mêmes routes, les mêmes murs, nous nous asseyons dans la même chaise, à côté des mêmes personnes qui font les mêmes choses jour après jour.
Peut-on y échapper ?
Pour beaucoup d’entre nous, c’est notre unique et plus grand espoir. Nous espérons, un jour, être en mesure de passer à un autre emploi plus intéressant, peut-être avec des responsabilités, des tâches plus dynamiques. Parfois nous espérons avoir le courage de créer notre propre entreprise. Je n’ai malheureusement pas la réponse à cette question, mais je sais que le monde de fonctionnement actuel n’est pas bon pour nous. Il doit y avoir quelque chose de plus. Trouvons la.
Les commentaires sont fermés.