Alors que Renoir souffrait de plus en plus de l’arthrose, Henri Matisse lui rendait visite jour après jour pour lui apporter des pinceaux, de la peinture et de la nourriture.
Matisse regarda Renoir peindre et, à chaque fois que le pinceau touchait la toile, Renoir laissait transparaitre le douleur.
« Maître, vous avez déjà créé une vaste et importante collection, pourquoi continuez vous à vous torturer de cette façon ? »
« La beauté reste, mais la douleur passe. »
Les gens qui font de grandes choses comprennent que la douleur ne doit pas être évitée, mais qu’elle fait partie du processus.
Plus près de nous, Phil Collins, connu pour son rôle de chanteur et batteur du groupe Genesis, fut obligé à la fin de sa carrière de scotcher ses baguettes à ses mains pour pouvoir continuer à jouer de a batterie suite à une opération qui lui a fait perdre la sensibilité de ses doigts.
Pourquoi le faisait-il ? Est-ce parce qu’il avait vraiment besoin d’argent ? J’en doute. Il le fait parce qu’il est passionné par la musique. A tel point qu’il a accepté la douleur pour continuer à faire ce qu’il aimait.
Alors qu’il savait sa fin proche, Freddie Mercury, le charismatique leader du groupe Queen, n’a aucunement cherché à délivrer un quelconque message, crié sa détresse ou sa peur de la mort. Avec une dignité bouleversante, avec la force de rire et de prolonger le spectacle – qui était sa raison de vivre – jusqu’à ses dernières limites. Il a souhaité continuer à enregistrer jusqu’à ce qu’il ne puisse plus tenir debout. Avec ce courage, il a offert à Queen quelques unes des chansons les plus émouvantes, sinon les plus réussies.
Et vous ? Avez-vous évité la douleur, ou avez-vous souhaité dépasser vos limites ? Manquez-vous parfois des opportunités parce que vous préférez l’option « facile » ?
Y at-il quelque chose que vous devez faire qui pourrait vous causer des inconvénients à court terme mais qui a le potentiel d’être magnifique une fois terminée ?
Mother Love est la dernière chanson enregistrée par Freddie Mercury. Inachevée, c’est le guitariste du groupe, Brian May, qui chante le dernier passage.
10 commentaires
Merci pour cet article.
Pour ma part, je ne suis pas sûr que la douleur fasse automatiquement partie du processus, comme vous dites.
En revanche, je crois qu’il y a toujours un prix à payer. Que ce soit pour les grandes choses ou pour les petites, il y a toujours un prix à payer.
Merci David d’avoir pris le temps de laisser ce commentaire. La définition de la douleur que je voulais véhiculer se rapproche grandement de votre notion de ‘prix à payer’.
J'avais besoin de lire ça. Merci
Cet article est très intéressant et instructif. Merci pour le partage !
Je tiens à vous faire part de l'expérience formidable que ma fille a vécue en lisant votre page web. Elle a remarqué une grande variété de choses, y compris ce que c'est que d'avoir un style d'aide impressionnant pour que les autres comprennent sans problème certains sujets épuisants.
J'aime ce que vous faites habituellement. Ce genre de travail intelligent et de couverture ! Continuez à faire du bon travail, je vous ai ajouté à mon blogroll.
Mon partenaire et moi sommes tombés sur un autre site et avons pensé qu'il serait bon d'y jeter un coup d'œil. J'aime ce que je vois, alors je vous suis. J'ai hâte de consulter votre page web régulièrement.
Bien vrai
J'apprécie la persévérance que vous mettez dans votre blog et les informations détaillées que vous fournissez.
Je confirme