Détestez-vous le dimanche soir ? Avez-vous du mal à supporter les remarques et les objectifs de votre patron ? Est-ce que l’idée de voir une feuille Excel vous donne la nausée ?
Si oui, est-ce que cela signifie que vous êtes paresseux ? Pas ambitieux ? Incompétent ?
Non, cela signifie simplement que vous êtes humain. Ce n’est pas le travail que nous détestons, c’est la nature de celui-ci.
Les êtres humains n’ont jamais été supposés travailler comme nous le faisons aujourd’hui. Etre assis de 8 à 10 heures par jour, en regardant un écran, assis dans le minimum-viable que votre entreprise pourrait vous fournir.
Les êtres humains sont censés être dehors, dans le monde. Faire des choses qui ont du sens, faire des choses que nous aimons. Se forcer à faire quelque chose que vous n’aimez pas au quotidien, c’est abuser de la vie.
Nous détestons le travail, parce que c’est répétitif, pourquoi ne ferais-je pas une chose aujourd’hui et quelque chose d’autre demain ?
Nous détestons le travail parce que la plupart des entreprises sont dirigées comme des entités sans âme alors que les communautés travaillent ensemble pour atteindre un objectif commun – un objectif qui va au-delà de la réalisation des objectifs et des attentes.
Nous détestons le travail, parce que la distribution des bénéfices n’est jamais égale ou justifiée. Cela part toujours du haut et au fur et à mesure que cela descend dans l’organigramme la partie s’effrite de plus en plus. Ceux du bas ne reçoivent que des miettes
Nous détestons le travail, parce que nous le voyons souvent comme le contraire de la liberté, cela nous oblige à faire des choses spécifiques, au gré de certaines personnes pour des durées spécifiques. Ne parlons-nous pas de « temps libre » lorsque nous parlons du temps hors du travail ?
Nous détestons le travail, parce qu’il est devenu moins question de faire de son mieux et plus de prostituer son temps, son talent et sa loyautés à vos maîtres.
Comment briser ce cycle ?
La question est, comment pouvons-nous briser ce cycle, cette chaîne d’occurrences mondaines qui ne constituent rien de ce que la vie devrait être. Est-ce que je rejette ce monde pour créer le mien ?
Est-ce que je dois crée quelque chose dans mon propre coin ? Ou est-ce que je ne fais que compromettre mes espérances et vivre cette existence indésirable dans l’espoir que – un jour – j’aurai assez pour m’abandonner à la banalité de cette vie et – enfin – faire ce que je veux.
Même avec cela, la question demeure – quand ?
Aujourd’hui, j’ai le corps, l’esprit, l’être pour exploiter au mieux chaque expérience. Mais que se passe-t-il si quelque chose m’indispose physiquement ou mentalement ? Quel était alors le but de tout le «travail» que j’ai fait ? Je soupçonne que j’ai une idée de ce que je veux, mais la peur me retient.
Quand je trouverai une réponse définitive, je vous le dirai sûrement ! Je n’ai pas encore de réponse parfaite, je ne peux qu’espérer que je pose les bonnes questions.
Questionnez votre travail, vos objectifs et vos actions et vous pourriez tomber sur la bonne réponse.
Si vous n’aimez pas votre travail, il est peut-être temps de vous en «déconnecter consciemment» ! La peur vous tiendra à distance, la peur de perdre des apparences, d’être dépendant, et surtout la pur d’échouer !
Laissez la peur l’emporter au début, elle vous permettra d’avancer doucement en vous forçant à penser à tous les pièges possibles. Mais associez votre peur la détermination et vous réduirez considérablement vos chances de trébucher sur quelque chose d’invisible.
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